C’était un drôle de couple, si mal assorti que la mère de Frida en parlait comme de l’alliance de la colombe et de l’éléphant. Son aîné de vingt ans, peintre coté, Diego Rivera rencontre la jeune Frida alors qu’elle n’a que 19 ans. Ils se revoient quelques années plus tard, se marient mais leur histoire n’aura rien d’un conte. Ils n’auront pas d’enfants et se déchireront tout en ne pouvant vivre séparés. De cette souffrance, et de celle que lui impose son corps meurtri par un grave accident, Frida fera naître des tableaux. La femme aux sourcils comme des ailes d’oiseaux a finalement laissé une descendance.
Pour en savoir plus sur la vie de ces deux là, une bio écrite comme un roman dans les années 80 par Rauda Jamis, intitulée tout simplement Frida Kahlo. On se laisse emporter par l’écriture totalement romanesque mais l’auteur s’est documentée aux meilleures sources. D’origine mexicaine, passionnée et fascinée par son sujet, elle a rencontré entre autres la photographe Gisèle Freund, amie du couple et dont les photos ont largement contribué au mythe.
A voir très vite car elle se termine le 13 janvier, l’exposition du musée de l’Orangerie à Paris où Frida et Diégo sont réunis à travers leurs œuvres. Ironie de l’histoire, c’est pour Frida, que la plupart des visiteurs font la queue. Ses toiles étranges, oniriques, racontent sa vie, ses peines, et d’une certaine façon sa mort. Mais les deux artistes ont en commun leur amour pour la terre mexicaine. La fusion (tire de l’exposition) est évidente.
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Merci de la réponse
Isabelle Tiret
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Je vous souhaite une bonne année, pleine de littérature.